Thèmes
Les thèmes de notre équipe s’articulent autour de la problématique suivante: Comment interagissent les différents
composants du génome au sein des populations et quelles sont les conséquences sur l’évolution du
génome, son évolvabilité, et les phénotypes qui en découlent?
La sélection naturelle, les mutations et la dérive génétique sont des forces majeures présidant à l’évolution
des populations et des espèces. La sélection naturelle va agir au niveau du phénotype, lui même dépendant des
interactions entre le génotype et l’environnement. Au sein du génome, l’environnement peut être assimilé à
l’état épigénétique, le génotype étant représenté par les gènes et leurs interactions (épistasie). Ainsi, c’est au
niveau du génome mais dans le cadre de la population que se situe nos thématiques.
Les aspects qui nous intéressent plus particulièrement sont l’évolution et la dynamique de différents systèmes
génétiques dans les populations et ultimement à l’échelle de l’espèce, les interactions entretenues dans ces
systèmes, l’influence de l’épigénétique, ainsi que les conséquences au niveau phénotypique et au niveau
adaptatif.
Systèmes génétiques complexes.
Il reste difficile de comprendre comment ces systèmes évoluent. Ce sont d’une part les ensembles de gènes contrôlant les caractères quantitatifs, mais aussi les réseaux de gènes, soumis à des effets épistatiques ou de canalisation, ou encore l’ensemble des séquences présentes sur un chromosome.
Systèmes génétiques dits égoïstes.
Ces systèmes ont la propriété de s’amplifier dans les populations plus rapidement ou plus efficacement
que ne le permet la ségrégation mendélienne ou la sélection darwinienne. Parmi eux, on trouve notamment les
distorteurs de ségrégation, qui favorisent leur propre transmission aux dépends des allèles alternatifs, ou les
éléments transposables (ET), qui se répliquent plus rapidement que le génome hôte et profitent de la reproduction
sexuée pour envahir les populations.
Nos différents projets combinent en part variable des approches expérimentales, bio-informatiques et
théoriques. La partie expérimentale comprend de l’évolution expérimentale et l’analyse de populations
naturelles, combinées à des analyses morphologiques, transcriptomiques ou génomiques. Notre modèle
principal est la drosophile (D. melanogaster et D. simulans). La partie bio-informatique vise à mieux
comprendre l’évolution des séquences à l’échelle des génomes et des populations.
Les propositions de stages dans l’équipe
Dans quelle mesure les modèles multivariés en génétique quantitative peuvent prédire l’évolution?
Etude des transferts horizontaux de gènes de guêpes parasitoïdes à leurs lépidoptères hôtes
Les membres de l’équipe
Chercheurs et Enseignants-chercheurs
![]() |
Aurélie Hua-Van
|
![]() |
Catherine Montchamp-MoreauDirectrice de Recherche Emerite CNRS |
![]() |
Pierre Capy
|
![]() |
Jean DavidDirecteur de Recherche émérite du CNRS. Plasticité phénotypique |
![]() |
Arnaud Le RouzicChargé de recherche CNRS |
![]() |
Clément GilbertChargé de recherche CNRS |
Ingénieurs et Techniciens
![]() |
Isabelle ClavereauTechnicienne CNRS. |
![]() |
Emilie RobillardAssistante Ingénieure CNRS |
![]() |
Ingénieur d’étude CNRS.
Cartographie génétique et caractérisation du polymorphisme des populations par marqueurs ADN. Analyse comparative de transcriptomes (puces ADN, PCR en temps réel).
|
Doctorants
![]() |
Cecile Courret
Doctorante de l’École Doctorale « Structure et Dynamique des Systèmes Vivants », Université Paris-Saclay. Bases moléculaires du conflit génétique induit par la distorsion de ségrégation des chromosomes sexuels chez Drosophila simulans. Encadrement : Catherine Montchamp-Moreau. |
![]() |
Andreas OdoricoDoctorant de l’École Doctorale « Structure et Dynamique des Systèmes Vivants », Université Paris-Saclay. Évolution des réseaux de régulation : confrontation des modèles théoriques et des résultats empiriques. Encadrement : Arnaud Le Rouzic. |
![]() |
Vincent LoiseauDoctorant de l’Ecole Doctorale « Structure et Dynamique des Systèmes Vivants » , Université Paris-Saclay Etude des mécanismes et de la fréquence des transferts horizontaux de matériel génétique entre animaux médiés par les virus Encadrement : Clément Gilbert |
Anciens Étudiants
![]() |
Maryem BouallegueDoctorante de l’Ecole Doctorale « Structure et Dynamique des Systèmes Vivants » , Université Paris-Saclay/ Université de Tunis (Cotutelle) Encadrement : Pierre Capy |
![]() |
Estelle RünneburgerDoctorante de l’Ecole Doctorale « Structure et Dynamique des Systèmes Vivants » , Université Paris-Saclay. Thèse soutenue en 2017 |
![]() |
Bastien Saint-LeandreDoctorante de l’Ecole Doctorale « Structure et Dynamique des Systèmes Vivants » , Université Paris-Saclay. Thèse soutenue en 2016 |
![]() |
Quentin HelleuDoctorant École Doctorale Gènes, Génomes, Cellules, Université Paris-Sud XI. Cartographie génétique d’éléments distorteurs chez Drosophila simulans. Encadrement : Catherine Montchamp-Moreau. Thèse soutenue en 2015 |
![]() |
Gabriel Da Luz WallauDoctorant de l’Université Fédérale de Santa Maria – BRESIL Thèse soutenue en 2013 |
![]() |
Thibaud BoutinDoctorant de l’Ecole Doctorale « Gènes, Génomes, Cellules » (Université Paris-Sud) |
![]() |
Sophie PicotDoctorante de l’école doctorale, « Gènes, Génomes, Cellules » (Université Paris-Sud) |