Les colonies d’abeilles mellifères sauvages que les scientifiques croyaient éteintes en Europe viennent de faire l’objet d’un classement sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. En effet différents chercheurs fédérés en un groupe, Honey Bee Watch, ont repris l’étude de ces colonies et ont pu montrer qu’il en existait encore dans les différents pays de l’Union Européenne. Elles se nichent dans les cavités d’arbres, les cheminées et les rebords de toits, les statues creuses, les châteaux, voire dans des boîtes aux lettres abandonnées. Les données fragmentaires qui existaient en Europe sur les abeilles méllifères sauvages sont reprises, ordonnées et complétées. Ailleurs dans le monde les données sont très dispersées.
Protéger les abeilles mellifères sauvages survivant sans intervention de l’homme des pressions biotiques connues (ex. parasites, prédateurs, pathogènes) est un espoir pour la conservation de l’espèce. Les abeilles mellifères sauvages ont montré qu’elles font preuve de résilience et elles peuvent être perçue comme un réservoir génétique et écologique, comme potentielle solution basée sur la nature pour aider l’apiculture à faire face aux changements globaux.
Fabrice Requier (Pôle Ecologie) a écrit un article pour présenter ce travail: https://www.abeillesenliberte.fr/classement-sur-la-liste-rouge-de-luicn-un-tournant-pour-les-abeilles-melliferes-sauvages/
